Just in Time (prologue et contre la montre) : c’est toujours un grand bonheur de se garer à Clisson pendant un pieux week-end de Hellfest. Après avoir traversé le vieux village et ses alentours en long, en large, en travers, nous avons fini par abandonner notre carrosse sur un trottoir en espérant ne pas avoir à marcher 5 kilomètres avant d’atteindre les portes de l’enfer.
Ensuite, nous avons suivi les hordes de corbeaux aux cheveux longs pour trouver notre chemin. La circulation s’est avérée fluide jusqu’au péage d’entrée, plus dense à l’étape « fouille ». Mais nous avons pu atteindre le camp de base juste à temps pour l’arrivée des L7 sur la Main Stage 02.
Terrain gras et impraticable : Il faisait chaud, il faisait soif et notre progression dans la masse humaine devenait pénible. Impossible de se désaltérer avec du liquide, il fallait absolument se procurer une carte en devise locale avant de pouvoir faire la queue au bar. Nous avons dû délaisser les 4 L7 afin de nous acclimater et espérer survivre quelques heures de plus en ce milieu hostile.
Hors-jeu (un peu de méchanceté gratuite) : Slash est arrivé avec son grand chapeau, ses bouclettes noires, ses piercings, ses tatouages, sa guitare et son groupe. Nous avons reconnu quelques morceaux des Guns’n’Roses mais en moins bien chantés. Je ne m’étendrai pas sur les barbus texans dénommés ZZ Top, ni sur les Scorpions teutons pour des raisons bien évidentes : trop vus, trop entendus… depuis bien trop longtemps. Ca, c’est fait !
Echange de maillots : c’est dans un véritable décor paradisiaque qu’est apparu Faith No More : une scène toute blanche garnie de dizaines de bouquets de fleurs aux couleurs vives et chaudes. Ce morceau d’Heaven, comme du plomb dans l’Hell, n’a pas refroidi le public ni entamé l’enthousiasme des revenants. Après 18 ans d’absence, les américains venaient défendre un nouvel album très inspiré.
En forme olympique, Mike Patton est descendu de scène au milieu du concert pour troquer sa tunique blanche contre le T-shirt orange flashy d’un agent de sécurité. Craignait-il qu’on ne le reconnaisse pas aux derniers rangs ?
Pénibles prolongations : après le grand feu d’artifice célébrant les 10 ans du HellFest, un grand pantin macabre connu sous le pseudonyme de Marylin Manson a clôturé la soirée du jour 2 de l’édition 2015.
Si on fait abstraction du look sordide de l’individu et des grands riffs prévisibles qui rythment ses déjections vocales, il ne reste qu’une fade parodie de rock’n’roll à se mettre sous la dent. Un spectacle navrant d’ennui…
La fumée de la 1ère photo est très inspirante : j’y vois 2 visages…
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3 visages (amas de fumée verticaux)
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Woui moi aussi j’y vois trois visages fantomatiques … Peut-être des âmes errantes …
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En effet, celle du milieu parait très moyenâgeuse… OUHHHHHHH !!!!! 🙂
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Vous fûtes déçu, semble-t-il?
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Je venais voir Killing Joke et Faith No More avant tout. Je n’attendais pas grand-chose de Marylin Manson ni des autres dinosaures du hard rock. Le lieu est magique, l’ambiance y reste très chaleureuse et on y voit des gens assez différents.
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Il faut bien un petit peu de plomb dans l’Hell…
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Le prochain épisode sera moins haineux. 😀
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Passionnant… 🙂 🙂
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C’est aussi « fleuri » et généreux que dans le salon de ma grand-mère . 😆
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J’ai pas réussi à m’approcher pour prendre de bonnes photos mais la scène était vraiment très fleurie. 😯
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Je m’en suis pris une petite part en allant m’agiter devant Children of Bodom à Luxembourg samedi soir, juste après leur répétition au Hellfest vendredi. Ils étaient au top !
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